[Paul Moodies] Quel monde après la fin du monde ? Le talk d'Emmanuelle Duez en 2 minutes

le 02/03/2017 par blog-usi
Tags: Innovation & Technologie

Paul* vous décrypte l’essentiel de la conférence d'Emmanuelle Duez à l’USI 2016.

portrait-paulDisruption, rupture technologique, nécessaire adaptabilité de notre humanité aux turbulences du monde post-moderne. Si vous aussi vous aimez débattre de ces questions existentielles, vous allez adorer le talk d’Emmanuelle Duez. Une société mise à mal par une série de ruptures… Existe-t-il un ou des scenario(s) pour demain, ou est-ce la fin de notre monde ?

“Nous n'avons jamais été aussi puissants qu’aujourd’hui. A la force d'un clavier, on peut faire tomber un gouvernement”

# Must know : Emmanuelle Duez

Co-fondatrice du Boson Project et de WoMen’Up (@Women_up), Emmanuelle est un beau mélange d’entrepreneuse et Génération Y, maîtrisant parfaitement l’art du talk qui vous tient en haleine. Pour USI, elle sort de ses discours habituels et nous propose sa vision de la responsabilité de sa génération à réinventer nos modèles de société.

Pour la suivre : @manou_boson

# La punchline à replacer en Meetup

“Nous vivons dans un monde où c'est l'agile qui mange l'inerte et non plus de gros qui mange le petit.”

Emmanuelle Duez, entrepreneur, sur la scène de la conférence USI

# Dans la série “ça va trancher”

4 ruptures majeures selon Emmanuelle Duez :

  • 1ère rupture : celle du numérique que Michel Serres qualifie de 3e révolution anthropologique majeure : impératifs de transversalité, d'ouverture, d'interconnection...
  • 2ème rupture : la p_ost-modernité_. Bref, la fin de nos sociétés modernes à partir de laquelle il faut inventer une suite au capitalisme (économie collaborative ?), à notre modèle énergétique… Je vous laisse décliner, ça marche avec tout !
  • 3ème rupture : l'accélération du temps et de notre perception de ce temps
  • 4ème rupture : celle des appartenances qui mènent à la création de communautés/tribus autour de passions communes.

Un constat connu par tous, sans appel et chaque fois plus pessimiste : société post-progrès, post-croissance, post-moderne …Un momentum avec une société qui se retrouve en perte d’identité et laisse derrière elle “des héritiers sans héritage” selon Kofi Annan.

# Alors, on va tous mourir ?

Non ! Pas tant que la génération Y et les suivantes se sentiront responsables de leur avenir, responsables de réinventer des modèles de société, un modèle plus pérenne, et trouver leur nouveau monde.

Citation d'Emmanuelle Duez à la conférence USI

# Quelques sources d’inspiration

  • Continuer le fil de l’humanisme de l’Europe de la renaissance en réécoutant Inglehart qui nous propose de passer du post-progrès au post-matérialisme : où la condition post-moderne est devenue la recherche du sens de la vie et non de la survie économique
  • S’inspirer du Paléolithique et des chasseurs-cueilleurs : société qui travaillait en équilibre avec la disparition du système hiérarchique ancestral, la stricte égalité entre les sexes, la culture des réseaux et de la collaboration, la répartition équitable du travail… On l’appelle aussi l’âge d’or. Hum Hum... Je vous laisse méditer - perso, j’ai déjà une préférence - et réinventer vous aussi un nouveau modèle pour nous sauver !

Votre take away

*Paul est un vétéran USI. Il a fait toutes les éditions depuis 10 ans ! Il nous résume chaque semaine et à sa façon un talk USI qui l’a inspiré.